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LA RECONNAISSANCE VOCALE
Parlez, et vous serez obéi au doigt et à l’oeil
LA RECONNAISSANCE VOCALE, KESAKO ?
Les outils de saisie vocale, logiciels de reconnaissance de la parole, permettent de piloter l'ordinateur à la voix plutôt qu'au moyen d'une souris ou d'un clavier ainsi que de dicter et de corriger ses textes. Ils sont donc très utiles aux personnes qui n’ont pas la possibilité d’utiliser ‘normalement’ le clavier et la souris.
EST-CE VRAIMENT AU POINT ?
Jusqu’à ces dernières années, le logiciel de reconnaissance vocale était très coûteux, peu performant (reconnaissance des mots faibles, grand pourcentage d’erreurs), et nécessitait une dictée mot à mot.
Fin 1997, les deux principaux concurrents sur le marché, Dragon System et IBM, proposent simultanément une nouvelle génération de logiciels de reconnaissance vocale qui tranchent radicalement avec les versions précédentes : la dictée se fait à vitesse normale, le texte s’affiche instantanément à l’écran et le pourcentage d’erreurs est infime.
Il existe deux logiciels de reconnaissance vocale principaux: le « Dragon Naturally Speaking » et le « Viavoice Millenium » de IBM, chacun ayant ses avantages et inconvénients, et chacun étant disponible en plusieurs éditions, avec ou sans micro casque. Pour les utiliser, il suffit de posséder un ordinateur (PC ou Macintosh) et un micro.
COMMENT CA MARCHE ?
Une fois le logiciel installé, une série d’apprentissage se lance : le logiciel vous demande de lire à voix haute plusieurs textes, afin de se familiariser avec votre type de phrasé, votre timbre vocal. Cette adaptation peu sembler fastidieuse, mais est nécessaire car elle réduira de façon significative le pourcentage d’erreurs de reconnaissance des mots que vous prononcerez.
A QUOI CA SERT ?
Ensuite, il ne vous reste plus qu’à vous lancer : vous pouvez dicter vos Emails et les envoyer, saisir un texte dans un fichier en le lisant, lancer des programmes, éteindre l’ordinateur,… Uniquement en parlant !
EST-CE INDISPENSABLE ?
Si de tels aménagements peuvent dans certains cas faciliter l’accès à l’informatique, il n’est toutefois pas obligatoire. Pour preuve, le cas de Fanny, qui pourtant atteinte d’un handicap qui l’empêche d’utiliser ses membres, n’utilise pas ce genre d’aménagement.
David MERTES